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22 février 2012

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Hamad bin Khalifa Al Thani, émir du Qatar

L'édition du 20 février du journal de 20H de France 2 montrait un reportage « Investissements : jusqu'où ira la Qatar ? » laissant entendre qu'il n'y aurait aucune crainte à avoir ou trop de questions à se poser sur ces magnats du pétrole et du gaz naturel, étant donné le sérieux de ces investisseurs.

Dans son numéro spécial du 11 au 17 février, le journal Marianne décrit, dans un de ses articles « Sarkozy, le foot et les millions qataris » signé Denis Jeambar, la relation privilégiée entre Nicolas Sarkozy et le Qatar, chacun des dossiers impliquant ce pays n'étant « traités que par le chef de l'état et Claude Guéant ».
Le journaliste souligne que le président de la République a suivi personnellement la vente du PSG, ce que n'indique pas le reportage du JT de France 2.
Les liens personnels entretenus avec l'Emir du Qatar et du prince héritier ainsi que sa relation depuis la prise d'otages en 1993 de la maternelle de Neuilly,  Sébastien Bazin, père d'un enfant victime (ndlr : lire l'article papier de Marianne) et directeur pour l'Europe du fonds d'investissement Colony Capital a facilité l'opération.Cet ami de longue date, n'étant n'est plus actionnaire majoritaire du PSG, possède encore tout de même 30 % de part via Colony Capital.
Cet arrangement laisse planer le doute sur cette attention particulière à laisser libre-cours aux caprices qataris pour services rendus dans la crise libyenne, le Qatar ayant légitimé et soutenu l'action du chef de l'état en participant aux missions de l'Otan.
L'opération laisse planer le doute sur une attention particulière à laisser libre-cours aux caprices qataris pour services rendus dans la crise libyenne, le Qatar ayant légitimé et soutenu l'action du chef de l'état en participant aux missions de l'Otan.
Le journal Marianne précise aussi « c'est avec l'accord explicite de Nicolas Sarkozy que la chaîne qatarie Al-Jazira a pris le contrôle de l'exploitation des droits de retransmission du football en France ».
Denis Jeambar de conclure : « curieuse manière de défendre « le produire français » ».

Au Qatar, « les homosexuels sont emprisonnés et condamnés à de lourdes peines.
La peine de mort est pratiquée au Qatar. Elle s'applique à des cas de meurtre, de trafic de drogue, de crime contre l'état et depuis 2004 de terrorisme. Les dernières exécutions datent de 2003 (trois exécutions sur les quatre sur ces vingt dernières années), et la méthode utilisée fut la pendaison. Depuis, cinq Sri Lankais ont été condamnés à mort en janvier 2007, et le Qatar a voté contre la résolution de l'ONU pour un moratoire mondial sur les exécutions en décembre 2008. La décapitation au sabre est reconnue comme méthode légale d'exécution mais n'est plus pratiquée ».
Cherchez l'erreur...

Le Ministre de l'Intérieur a beau rappelé : « toutes les civilisations ne se valent pas », n'ayant objet qu'une visée électoraliste en « siphonnant » les voix du Front National comme en 2007, les paroles et les actes sont en inadéquation. De quoi se poser la question sur la réelle vision qu'aurait Nicolas Sarkozy de et pour la France, ses valeurs concernant cet aspect se « déballonnant » significativement...

Les arrangements entre amis ou les déclarations ayant pour but d'occuper « le peuple » ne trompent plus personne. 

L'idée de l'investissement à hauteur de 50 millions d'Euros pour « venir au secours de nos banlieues » n'est pas uniquement du fait du Qataris, elle a été insufflée par le chef de l'état.
Le déplacement des élus UMP au Qatar demandant ces fonds pour la banlieue a été probablement initié par le metteur en scène que l'on ne présente plus.
Cependant, au risque (encore) de froisser la susceptibilité de certains, il serait intéressant de savoir si les bénéficiaires devront se convertir à l'islam, combien devront le faire ou si les fonds ne seront utilisés que pour les musulmans ?


Si la proximité du président de la République avec l'émirat pouvait influer sur le prix de l'essence à la pompe, ce serait une bonne chose.

La question se pose donc de l'insouciance ou de l'inconscience d'un chef de l'état en exercice et candidat à l'élection présidentielle...
Nicolas Sarkozy pense-t-il à la France de demain ?
Les fonds qataris sont-ils aussi indispensables que ceux des Chinois ?
Faut-il vendre l'âme de la France à chaque fois que le président essaie de capter la lumière des projecteurs ou l'intérêt des électeurs ?
« L'affairisme » de Nicolas Sarkozy sur le plan européen et mondial ne l'empêche-t-il pas de se concentrer sur les problèmes du pays ?
Ne devrait-il pas s'intéresser à nos exportations en chute libre au lieu de se soumettre à de l'argent facile ?
Faut-il aliéner la culture, les fondements de la France pour les caprices d'un seul homme ?

Quand ce n'est pas le modèle allemand qui nous est proposé comme seul autre repère avec une dose de mode de vie qatari, cet hyperprésident voulant être partout a abouti nulle part ou alors à une seule finalité, celle de brader notre pays pour son égo démesuré.

Cependant que Nicolas Sarkozy se livre à des compromissions même au Maroc, la gauche et le PS n'attendent que le prochaine élection pour continuer l'oeuvre de destruction du patrimoine français en y intégrant, eux aussi, les pays du du Magrheb.

La France part donc à vau-l'eau et l'on éprouve un sentiment de grande impuissance devant tout ce gâchis surtout dans une Europe défaillante ne protégeant rien ni personne...
A ce propos, sait-on exactement combien coûte son fonctionnement qui devrait enlever une part de dette à tous les pays ?


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