Les vampires de l'amour ou ces hommes et femmes qui exercent une
emprise psychologique totale sur leur conjoint(e) : rabaissement,
perte de confiance...
Les psychiatres les appellent les
pervers narcissiques, le phénomène n'est pas nouveau mais
l'individualisme contemporain l'aurait rendu plus fréquent.
« Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu'ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu'ils refusent de percevoir. Ils "ne font pas exprès" de faire mal, ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister."
Et c'est ainsi que la personnalité narcissique perverse s'empare de la vie des autres. Ces individus font souffrir leurs victimes en silence. Ils les réduisent à néant en les dépossédant de leur vitalité, de leur confiance en eux, de leur estime d'eux-mêmes. » Lire la suite >>>>
Selon le reportage de France 2
dont vous voudrez bien excuser la mauvaise qualité de la vidéo, le
phénomène des pervers narcissiques est en augmentation, ils
seraient 3 % reconnus comme tels mais la proportion doit être revue
à la hausse puisque les victimes ne se reconnaissent pas encore dans
ce schéma et ne le font pas savoir.
Les hommes et femmes,
manipulateurs(trices) ne se pensent pas malades et refusent de se
faire soigner même quand ils sont identifiés comme tels puisque la
haute estime qu'ils ont d'eux-mêmes ne leur permet pas d'envisager
qu'ils pourraient être malades.
Le ou la pervers(e) narcissique va
contrôler vos sms, appels ou mails, faire le vide autour de vous,
ses amis sont toujours mieux que les vôtres, il ou elle s'arrangera
pour que vous rompiez les liens avec votre famille qui risquerait de
vous ouvrir les yeux.
Ce que vous faites est toujours mal ;
vous êtes dérangé(e), voire folle ou fou mais devant ses amis ou
sa famille, vous êtes une perle, le ou la pervers(e) narcissique ne
pouvant prétendre qu'à une personne digne de son intelligence, de
ses compétences ou de sa beauté.
Vous êtes à sa disposition et à sa merci : il ou
elle s'arrange pour que vous ne puissiez rien décider sans son
consentement, sous couvert d'une pseudo harmonie du couple qui
prendrait les décisions à deux.
Mais finalement, vous vous rangez
toujours à sa décision car il ou elle sait toujours vous convaincre
de ce qui est mieux pour vous.
Il ou elle vous façonne même dans
votre manière de vous habiller, d'être ; il faut maigrir pour les
femmes ou être musclé pour les hommes afin de correspondre au
modèle idéal que le ou la pervers(e) narcissique s'est choisi.
Les pervers(es) narcissiques font de la maltraitance psychologique sans s'en rendre compte, le phénomène étant identifié comme faisant partie des violences conjugales.
Les victimes, si possible, peuvent à en parler à une personne de confiance, un psychothérapeute, une assistante sociale ou se tourner vers des associations spécialisées.
Plus : « Le « narcissique » a donc un objectif, obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Suite à un événement « exploitant l’autre », il sera d'usage qu'il n'ait pas de problème de conscience, pas de remord, il considérera que l'autre l'avait mérité « il n'avait qu'à pas être si bête » et pourra même se vanter auprès de ses amis d'avoir eu un tel « succès ».
Dans ce contexte, le doute, l’autocritique et les remises en question ne font pas partie de la pensée générale du « narcissique ».
(voir profil cognitif narcissique selon beck)
- Trouble
de la personnalité narcissique, croyances
- Je
suis exceptionnel
Du fait de ma supériorité, je suis en droit d'obtenir un traitement de faveur et des privilèges.
Je n'ai pas à m'encombrer de règles qui ne s'appliquent qu'aux autres.
Si les autres ne montrent pas le respect que je mérite, ils doivent être punis.
Les autres doivent satisfaire mes besoins qui sont plus importants que les leurs.
Les autres doivent reconnaitre au combien je suis spécial.
Comme je suis si talentueux, les autres devraient me céder la place.
Aucun besoin de quiconque ne doit interférer avec les miens
Ils ne savent pas qui je suis »