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24 juin 2010

Info Post
Imprimer/Print Friendly and PDF En novembre 2009, " au lendemain de la nuit de fête après la première qualification de l'Algérie au Mondial de football depuis 1986, ternie par des incidents dans plusieurs grandes villes de France, l'heure était jeudi au bilan, entre blessés légers, verre brisé et véhicules incendiés".  Je m'étais même posé la question : Algérie au Mondial: Contents ou pas ?
Je me demande encore ce que font SOS Racisme, la LICRA, le MRAP, le CRAN, laCIMADE,
entre autres...


Roubaix : Les supporters algériens ont manifesté leur joie vendredi 18 juin au soir après le match nul contre l'Angleterre. Des débordements étaient à déplorer dans ces scènes de liesse : huit véhicules ont été incendiés et des policiers ont été la cible de projectiles.
La suite : nordeclair.fr
Après la défaite, mêmes comportements d'une minorité, certes, mais 200 véhicules incendiés, là... la coupe est pleine...

Voitures incendiées et vitrines brisées autour dustade Charléty à Paris après la défaite de l'Algérie
Des voitures ont été incendiées et des vitrines brisées lors d'incidents qui ont éclaté mercredi autour du stade Charléty à Paris (XIIIe) où est retransmis en direct le Mondial de football, après la défaite de l'Algérie face aux Etats-Unis (0-1), a constaté un journaliste de l'AFP.
Une vingtaine de voitures ont été renversées ou brûlées, notamment rue Cacheux, et des vitrines brisées près du stade, selon des sources policières, qui ont évoqué d'autres incidents provoqués par des supporteurs algériens, près de la Cité universitaire, à proximité.
Environ 200 à 250 jeunes ont déclenché ces violences, s'en prenant à un bus et aux forces de l'ordre avec des projectiles divers, selon un policier sur place qui a qualifié ces incidents de "brefs mais graves". Selon un autre, au moins deux voitures ont été brûlées. La police avait procédé vers 20H00 à deux interpellations, selon des sources policières.
Dans la rue Cacheux, qui longe le stade, se trouvaient une Twingo et trois scooters brûlés, selon un journaliste de l'AFP. Sur le boulevard Kellermann, voisin, face à l'entrée nord du stade Charlety, une Citroën Picasso était retournée sur le toit et les vitres d'un abribus et d'un garages avaient été défoncées.
Des policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et tenté d'encercler les supporters fauteurs de troubles. Une foule de supporters jeunes et calmes était maintenue en dehors des incidents par un cordon de police.
De nombreuses forces de police étaient sur place peu avant 19H00, selon les sources policières, qui ont évoqué un "climat tendu" après la défaite.
Depuis le début du Mondial, la mairie de Paris et la FIFA ont ouvert le stade Charléty pour la retransmission de matches sur écran géant.
Des panneaux de la RATP indiquaient une interruption du trafic du tramway T3 pour "raisons de sécurité" entre Porte d'Orléans et Porte d'Italie, tronçon desservant le stade Charléty, et du RER B, qui dessert la Cité Universitaire, entre Châtelet et Laplace, en raison de la présence de voyageurs sur les voies.
Sur les Champs-Elysées, une centaine de supporters très jeunes avec des drapeaux algériens, portant des maillots verts et rouge aux couleurs de l'Algérie, défilaient dans le calme, dansant autour d'un tambourin. Un important dispositif policier, avec au moins trois compagnies de CRS, avait été déployé, a constaté un journaliste de l'AFP.
Après la première qualification de l'Algérie au Mondial de football depuis 1986, le 18 novembre, des incidents s'étaient produits dans plusieurs grandes villes de France, dont Paris et Marseille, avec des blessés légers et près de 150 véhicules brûlés.
Quelques jours plus tôt, lors du match Algérie-Egypte, le 14 novembre, des violences avaient été commises à Marseille, avec notamment des jets de canettes et de bouteilles sur les forces de l'ordre.
De légers incidents s'étaient également produits à Marseille et dans d'autres villes françaises le 28 janvier après la défaite de l'Algérie contre l'Egypte (4-0) en demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nations.
lepoint.fr
Maintenant, je dis : ça suffit. Après avoir défendu "ces communautés" (mot que je n'aime pas particulièrement) bec et ongles en comprenant leurs conditions des laissés pour compte dans les banlieues, reléguées à des quantités moindres, souvent contrôlées au faciès, je me dis qu'il faut trouver des solutions pour retrouver plus de mesure dans ces attitudes.
Beaucoup de nos amis Algériens ont la double nationalité. A moment donné, il va bien falloir légiférer sur le sujet.
Je réitère ma proposition : dès l'âge de 18 ans, les personnes de toutes les "communautés" devraient choisir entre les deux nationalités.
Au bout de 20 ans de séjour en France, l'Etat devrait pouvoir demander à certains de choisir leur nouveau pays.
Bien évidemment, cela ne règle en rien le problème des voitures brûlées mais peut-être serait-ce le début de l'évolution des mentalités ?
Comme je l'ai  souvent souligné, le déficit d'une véritable politique des banlieues est le résultat de ces tristes évènements, même si N. Sarkozy essaie de faire la paix après cinq ans de provocation à l'égard de certains...  Tout passe par l'éducation, le respect, la reconnaissance mutuelle et par seulement par l'intégration par le football... 

Je peux témoigner en tout sérénité car j'ai des fils issus de l'immigration. J'ai souvent "croisé le fer" avec mon conjoint ainsi que sa famille sur le sujet. Je n'acceptais pas qu'ils dénigrent la France, rappelant les droits et les devoirs de chacun ; les remerciant pour leur travail accompli pour nous mais reconnaissant aussi ce que la France leur avait apportés.
L'argument que j'opposais souvent : "si vous n'êtes pas contents, repartez chez vous" mais je ne le disais pas aussi brutalement, je schématise; j'expliquais. La réponse devenait moins offensive : " on ne parle pas bien notre langue d'origine, on se moque de nous. Nous sommes considérés comme des traitres, nous avons abandonné notre pays pour la France, nous sommes mal vus". Bref, ils avaient le c... entre deux chaises (d'où la nécessité de pouvoir avoir le choix de trancher, selon moi).  Après moultes joutes verbales, j'ai réussi à convaincre de ce respect mutuel qui devait s'instaurer.
Mission accomplie, mon ex-conjoint, a réussi, non sans mal,  à obtenir sa nationalité française, sans avoir à renier ses origines, il supporte même sa deuxième équipe, à défaut des Bleus en déconfiture...
La preuve est faite que si l'amitié et le respect sont présents dans les relations, on peut vivre ensemble avec une certaine harmonie.



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